Ici, les montagnes n’aiment pas l’agitation. Ici, l’air coupe la densité comme un couteau authentique chakhokhbili. La randonnée en Géorgie est depuis longtemps devenue plus qu’un simple passe-temps sportif, c’est une pratique culturelle et géographique à part entière. En une journée, les chaussures s’enfoncent dans les glaciers, la poussière, la mousse et les roches volcaniques. Aucune région ne se ressemble – le climat, le relief, l’altitude et même la végétation changent aussi brusquement que les toasts à table à Tbilissi.
Randonnée en Géorgie : les meilleurs endroits
Ce sont des lieux impressionnants qui attirent des touristes de tous les coins du pays. Explorez-les pour choisir l’itinéraire le plus adapté.

Svanétie : l’antiquité qui respire au flanc des montagnes
La Svanétie utilise chaque sommet comme un défi. La randonnée ici comprend des itinéraires reliant Ushguli et Mestia – deux villages où les tours de pierre du XIIe siècle surveillent toujours les touristes. La longueur du chemin classique est d’environ 58 km, la durée moyenne est de 4 à 5 jours. Le sentier passe par le col de Chhatvali (2 720 m). Il traverse des champs de glaciers et mène aux cascades de Shdugra.
Le profil géologique du parcours change : des sentiers forestiers aux prairies alpines et aux moraines glaciaires. En juillet-septembre, le chemin reste entièrement praticable, le reste du temps nécessite un équipement alpin. L’adaptation à l’altitude de Zugdidi à Mestia est obligatoire.
Tusheti : poussière de routes et ciel à hauteur d’épaule
La randonnée à Tusheti utilise une infrastructure minimale pour un maximum d’impressions. L’itinéraire le plus demandé est Omalo – Shatili. Longueur – 75 km, 5-6 jours, dénivelé de 1 200 m. Le chemin passe par le col d’Atsunta (3 431 m), comprend des sections avec des traversées, des serpentin rocheux et des buissons de genévriers.
Il n’y a pas d’auberges ou de campings le long du sentier – les nuitées ne sont possibles qu’en tente ou chez les bergers. La logistique nécessite une planification : la saison va de fin juin à septembre. Lorsque la saison se termine, les cols sont officiellement fermés.
Racha : une alternative qui se révèle pas à pas
La randonnée en Racha ne se fait pas remarquer activement. Mais tous ceux qui empruntent l’itinéraire Shovi – Utsera – Gelati reviennent avec des images dignes du musée national de géographie. Sa longueur est de 63 km. Altitude jusqu’à 2 800 m. Il comprend des lacs de montagne, des glaciers, des forêts de bouleaux et des plantes alpines rares.
La région utilise le silence comme un aimant : au lieu de foules, le silence des ravins, au lieu de panneaux indicateurs, des conversations avec les bergers. Il est facile de rencontrer ici des chèvres caucasiennes des neiges ou des aigles royaux. Le paysage est régulièrement traversé par des dolines karstiques et des sources minéralisées.
Borjomi : l’extrême des pins et l’odeur de la résine
La randonnée à Borjomi n’est pas seulement une forêt, mais aussi de la logistique. L’itinéraire principal – Borjomi – Abastumani – couvre le parc national sur une superficie de 850 km². Le chemin dure 3 à 4 jours, longueur de 54 km. De longues sections forestières alternent avec des plateaux rocheux ouverts. Altitudes – de 800 à 2 200 m.
Le chemin utilise un système de refuges pour les randonneurs. Les services touristiques ont prévu des arrêts tous les 12 à 15 km. Le sentier longe la rivière Likani et plusieurs sources minérales. La meilleure période est fin mai et début octobre.
Itinéraires avec vue sur l’éternité : randonnée autour du Kazbek
La randonnée en Géorgie ne serait pas complète sans le Kazbek – un symbole. Le chemin de Stepantsminda à l’église de Gergeti et plus loin jusqu’au glacier est un rituel obligatoire. Longueur totale – 20 km. Dénivelé jusqu’à 1 000 m. Il traverse des forêts de conifères et des vallées ouvertes jusqu’au pied du sommet du Kazbek (5 047 m).
Ce parcours est largement utilisé par les débutants, chaque kilomètre offrant des panoramas capables de remplacer dix psychologues. Des nuitées en tentes et en maisons d’hôtes sont possibles le long du sentier. Une préparation alpiniste est nécessaire en hiver.
Résumé : les meilleurs endroits pour la randonnée en Géorgie
Le pays du Caucase est un véritable paradis pour les amateurs de montagnes et de randonnées pédestres. Chaque itinéraire ici révèle un paysage unique : des glaciers et des lacs aux forêts subtropicales et aux villages de bergers.
La liste des itinéraires qui valent le must-do de la randonnée :
- Mestia – Ushguli (Svanétie) – difficulté moyenne, tours, glaciers, vallées.
- Omalo – Shatili (Tusheti – Khevsureti) – niveau de difficulté élevé, sentiers sauvages, villages de bergers.
- Kazbek – Glacier Gergeti – itinéraire facile avec des panoramas ouverts.
- Borjomi – Abastumani – massif de pins, infrastructure, paysage sûr.
- Shovi – Utsera (Racha) – faible affluence, lacs, exotisme caché.
- Tobavarchkhili (Svanétie – Mingrélie) – itinéraire avec lacs, falaises, absence de communication.
- Parc national de Lagodekhi – subtropiques, cascades, forêts mixtes.
Chacune de ces destinations utilise ses caractéristiques naturelles et climatiques. Cela permet de choisir un itinéraire en fonction de la condition physique, des intérêts et du temps disponible.
La nature qui façonne l’itinéraire
La nature de la Géorgie dicte le style de déplacement : en Svanétie – agressif, le long de la crête, en Racha – méditatif, à travers les forêts de sapins. Les vallées abritent des yaks, les montagnes des chèvres des neiges, les lacs une eau cristalline. Chaque région utilise un ensemble unique de reliefs – des plateaux de lave aux sommets herbeux.
Les forêts de Borjomi maintiennent l’humidité à plus de 80% en été, tandis que la température reste entre 22 et 25°C. Les lacs de Tobavarchkhili s’élèvent à 2 650 m d’altitude et conservent la glace jusqu’en juin. À Dartlo (Tusheti), la température descend jusqu’à +5°C même en août.
Randonnée en Géorgie : de magnifiques itinéraires
Les sentiers de randonnée pittoresques utilisent non seulement l’esthétique naturelle, mais aussi l’ingénierie. Les sentiers longent les bords des ravins, le long des rivières et des cascades, mènent aux glaciers et aux belvédères. L’un de ces sentiers est le col de Sadzele dans le parc national de Kazbegi. Le chemin traverse des zones de différents niveaux : arbustif, alpin, glaciaire. Longueur – 27 km, dénivelé – 1 300 m.
Un autre itinéraire est dans la vallée de Truso : sources thermales, tours en ruine et formations rocheuses créent une impression de paysage martien. Le sentier se trouve à 2 000 m d’altitude et reste praticable presque toute l’année. En septembre, la température est particulièrement confortable – environ +17°C avec une humidité minimale.
Comment choisir un itinéraire en fonction des objectifs
Pour que le chemin soit une source de joie et non de fatigue, il est important de tenir compte non seulement des paysages, mais aussi des conditions réelles. En Géorgie, la randonnée est un format flexible : l’itinéraire peut être adapté à l’expérience, à la saison et à l’humeur.
Le choix de l’itinéraire dépend de plusieurs critères :

- le relief : rocheux, forestier, lacustre;
- la condition physique : de 12 km par jour à 25 km avec un dénivelé de plus de 1 000 m;
- la saisonnalité : de juin à septembre, la plupart des itinéraires sont praticables, en dehors de cette période – limité;
- l’infrastructure : la présence de refuges, de magasins, de parkings;
- les conditions météorologiques : accessibilité des cols, présence de neige, niveau de précipitations.
Le choix de l’itinéraire affecte non seulement la sécurité, mais aussi les impressions. La randonnée en Géorgie offre la possibilité de varier la charge et l’intensité – des sentiers de randonnée légers aux expéditions complexes de plusieurs jours.
Randonnée en Géorgie : conclusions
La randonnée en Géorgie transforme les itinéraires en expérience. Pas besoin de Wi-Fi ici – il suffit d’un regard tourné vers le col. Les montagnes ne pardonnent pas, mais elles récompensent. Les régions ne se répètent pas, mais se rejoignent dans un rythme unique – le rythme des sentiers, des marches, de la respiration en altitude. Chaque chemin n’est pas juste un kilomètre. C’est un pas vers le silence, où la nature parle plus fort que les mots.